La naissance du père Noël

Voici un très beau travail d’écriture réalisé par des élèves de la 6ème2. Bonne lecture

 

TEXTE NUMERO 1 

Première partie: “La Décision des Dieux »

 

Les dieux se mettaient tranquillement à table. Quand je parle des dieux, je parle de Zeus, Héra, Aphrodite, Apollon, Arès, Artémis, Athéna, Dionysos, Hadès, Héphaïstos, Hermès, Hestia et Poséidon bien sûr. Ils contemplaient tous du Mont Olympe le monde désastreux des humains. Oui oui, vous m’avez bien comprise, désastreux, car au moment où je vous parle nous sommes en 1917, trois ans après la déclaration de guerre par l’Allemagne. Ils regardaient avec désolation les pauvres enfants tristes, privés de toute joie, durcis par cette guerre sans fin. Tous ces jeunes qui ne reverrons sûrement jamais leur père, frères, cousins ou autres parents… Cela leur brisait le cœur. NON, il Fallait faire quelque chose ! Artémis proposa de faire cesser cette guerre, après tout ils étaient quand-même des divinités! Mais Poséidon souligna qu’il ne fallait pas intervenir dans les affaires des hommes, vraiment, après la guerre de Troie, il avait retenu la leçon (bizarrement, Arès était tout à fait d’accord avec lui…). Mais alors, comment allaient-ils faire hein ? C’est  alors qu’Aphrodite eu une idée (c’était bien la première fois !):

-”Mais bien sûr ! Il fallait y penser ! s’écria -t-elle.

-Quoi ?! lui demandèrent-ils en cœur, tous étonnés.

-Peut-être un humain…murmura Aphrodite entre ses magnifiques dents.

-C’est quoi ton idée ? dit Hermès tout excité.

-Et bien, répondit la belle déesse, je pensais qu’on pourrait confier à un de ces petits Hommes une mission un peu spéciale: cette mission consisterait à distribuer des dons aux enfants pour les rendre heureux…Vous ne pensez pas que ça pourrait marcher ?”

Les Dieux réfléchirent longtemps. Oui, cela leur paraissait faisable. Cependant, il manquait quelque chose dans le plan d’Aphrodite… Quand cet humain allait-il distribuer ses dons ?

Zeus s’occupa de ce petit détail: il décida de conclure un pacte avec Jésus:

  • Comme le jour de sa naissance était un jour qu’on fêtait aux quatre coins du monde, les Dieux Grecques voulaient utiliser ce jour spécial pour donner à cet Homme une chance de sauver l’Enfance toute entière.

Bien sûr, notre petit Jésus, dépassé par les événements, ne sachant que faire, accepta.

Bien, voilà chose faite. Mais venait maintenant le plus dur: “l’humain”.

Où les dieux allaient-ils dénicher un Homme comme ils le demandaient ? Et surtout, lequel d’entre eux allait descendre du confortable Mont Olympe ?

Les têtes se tournèrent toutes vers Dionysos. Ce dernier faillit s’étouffer avec son raisin…

-”A non hein, pas comme la dernière fois !”

Zeus, sourire au coin des lèvres, le regarda plus intensément encore.

-”Pfff.soupira Dionysos, qui savait qu’il ne pouvait pas le faire changer d’avis.

-Bien”dit Zeus.

Dionysos se leva péniblement mais se rassit immédiatement, puis dit:

-”Mais comment je vais savoir que c’est “lui” quand je le verrais moi ?”

Athéna, qui avait déjà tout prévu, s’avança et prit la main du Dieu du vin. Elle y laissa une petite perle.

-”Cette perle te guidera. Il faut juste savoir ce que tu cherches…

-Mais justement, fit remarquer Dionysos, Qu’est ce qu’on cherche ?!”

Ils se regardèrent, surpris. C’est vrai ça, qu’est ce qu’ils cherchaient ?

-”Bon, alors, faisons une liste des choses qu’il lui faudra…proposa Hestia.

-Très bonne idée, dit Artémis, alors, “il” doit être gentil, avoir un grand coeur, évidemment, “il” doit être habile de ses mains, doit être généreux, plaire aux enfants, mais, il doit avoir une touche de magie et beaucoup d’imagination bien sûr… Mais je pense que la perle devrait le reconnaître sans soucis… Après tout, “il” est “spécial”. fit-elle remarquer.

-Bien dit !” s’écria Apollon.

Dionysos faisait toujours la moue mais il reçut un coup de pied aux fesses de la part de Héra qui commençait à perdre patience.

-’’Aller ! Bouge un peu tes fesses .” s’exclama-t-elle

La déesse, toute rouge, lui jetait un regard meurtrier. Dionysos la regarda bêtement, puis, il s’enfuit en courant dans l’escalier qui descendait du mont Olympe pour échapper à sa fureur.

Dans la salle, un grand silence s’installa. Les Dieux commençaient à douter de l’efficacité de Dionysos dans la mission qu’ils lui avaient confiée…

-“Vous pensez qu’il va y arriver ? dit timidement Hermès.

-Mais ouiiiii… Bien sûr qu’il va y arriver. dit Poséidon, avec un petit sourire dont la véracité était douteuse…

-Mmmm…” fit Hermes, peu convaincu.

Les Dieux Grecs se regardaient tous un peu mal à l’aise. Et plus cela durait et le silence s’éternisait plus l’atmosphère devenait tendue..

 

Seconde partie “L’élu”

Pendant ce temps, Dionysos, qui s’était fait mettre à la porte, traînait dans la rue. Il frottait la perle d’Athéna dans ses mains tout en pensant à comment il allait faire pour “l’activer”. Car oui, il s’était rendu compte qu’il avait totalement oublié de demander à Athéna comment il fallait faire… Il se creusa la tête mais aucune idée ne lui vint à l’esprit. Il la secoua dans tous les sens, essaya de la fendre pour, peut-être, en faire s’échapper le pouvoir. Les rares passants accéléraient le pas dès qu’il le voyait. Ils devaient sûrement le prendre pour un fou…Dionysos commençait à céder à la colère…Dans une dernière tentative il la porta à sa bouche et murmura:

-”Pitié maudite perle, fonctionne…”

Son souffle réveilla la petite sphère qui se mit subitement à briller. Dionysos, étonné, la lâcha. Cette dernière se mit à rouler. Stupéfait, il la suivit d’abord à petit pas, puis, en lui courant derrière. La petite boule roulait et roulait encore jusqu’à ce qu’elle  tourne subitement au coin de la rue Du Vin. Dionysos s’y engouffra, plutôt flatté par cet “hommage”. Mais il pensait à autre chose. Qui allait être cet homme si spécial dont tous les enfants attendaient avec impatience l’arrivée ? Le dieu se mit à rêvasser. Il imaginait les hommes les plus riches de la Terre, tous plus puissants que les précédents… Mais, à sa grande surprise, la perle pensait à tout autre chose…

-”Quoi !!! Tu es sûr de toi là ? Enfin je veux dire, quand même, un clochard !!! C’est ça qui, selon toi, va sauver les enfants de la misère !?” s’écria-t-il, d’un ton de reproche..

Il faut dire que, résidant au prestigieux Mont Olympe et étant habitué à la noblesse, comme tout dieu respectable, Dionysos éprouvait une certaine méprise pour les pauvres. Mais, la perle semblait obstinée. Son choix était fait et rien n’aurait pu lui faire changer d’avis. Dionysos souleva avec précaution la couverture dans laquelle s’était enroulé l’homme. Il était vieux, en tout cas, le semblait car il avait une barbe blanche. Il était ridé et quand Dionysos, poussé par la curiosité souleva une de ses paupières il y trouva un œil bleu. Qu’il était beau ! Dionysos aurait pu s’y noyer tellement il

ressemblait à un océan sans fin… Il devait avoir un magnifique sourire car ses dents étaient toutes blanches…Oui, il n’avait pas pu résister. Dionysos était si intrigué qu’il était même allé fourrer ses mains dans la bouche de ce pauvre monsieur…

Troisième partie :

“Une drôle de rencontre” (raconter par “l’élu”)

Quand je me réveillai enfin, je me trouvais dans une salle sombre, sans fenêtre. En tout cas c’est ce que je présumais étant donné qu’on m’avait mis un sac en toile sur la tête. Où étais-je, qui m’avait enlevé et surtout, pourquoi l’avai(en)t-il(s) ou elle(s) fai(en)t ? J’essayai de me relever et de trouver une sortie, quand un bruit de pas se fit entendre. Derrière la porte, une discussion s’entama. Des cris, des chahuts sûrement, enfin, une voix grave retentit et tout s’arrêta…Quand le silence revint, j’aperçus de la lumière, on avait entrouvert la porte! Je vis là une ouverture, une possibilité d’échappatoire. Je me mis à courir, j’avais presque l’impression de voler… Mais non, ce n’était pas une impression, mes pieds ne touchaient plus le sol ! Mais que m’arrivait-il ? Au moment où je pensais enfin être tiré d’affaire, je reçus un violent coup à la tête et tout devint noir… Quand je rouvris les yeux, j’étais attaché à une chaise. En face de moi, des gens festoyaient. Une table avait été dressée, elle était couverte de mets divers. Rien qu’à l’odeur j’en salivais. Mais les gens présents dans la salle n’étaient pas de ceux que l’on voit tous les jours dans la rue, non, eux portaient des toges et se baladaient en sandales…On aurait dit, des Grecs.

Quand ils se rendirent compte que je m’étais réveillé, ils se turent tous. La même voix grave que j’avais entendu tonner derrière la porte s’éleva.

-”Te voilà enfin réveillé petit humain…”

Je rêve ou il m’avait traité d’humain ! Mais pour qui ce prenait-il celui-là ? Pour un dieu peut-être ?!

-”Non mais pour qui vous prenez vous ?!

-Pardon, nous ne nous sommes pas présentés…Je suis Zeus, Roi des Dieux et moi-même Dieu  de la foudre et toi tu doit être Nicolas Noël.

-Ouais ouais, c’est ça, et moi je suis la Reine d’Angleterre…dis-je sans m’apercevoir qu’il avait prononcé mon nom sans que je lui ai dit.

-C’est vrai ? s’étonna Apollon.

-Mais oui, bien sûr. lui répondis-je sur un ton sarcastique.

-Je suis votre plus grand fan ! s’exclama Dionysos.

Et ils se prétendaient Dieux ! Pff, ils étaient vraiment pathétiques…Mais ce que j’ignorais à cet instant, c’est qu’ils allaient changer ma vie…

E.G

Quatrième partie 

“Par les pouvoirs qui me sont conférés”

Les Dieux me guidèrent dans une salle gigantesque. Des piliers en or soutenaient la voûte qui montait haut dans le ciel. Contrairement à la pièce dans laquelle ils m’avaient enfermé, celle-ci était, pareil à un balcon, le vent me fouettait le visage et mes cheveux volaient dans tous les sens. La vue à couper le souffle…Du haut de la montagne on voyait les nuages et les oiseaux voler. De là, la ville semblait minuscule. Mais où me trouvai-je ? Sur le Mont Olympe comme ils le prétendaient ? Sûrement pas… Mais alors où ? Une jeune fille, voyant mon tourment, s’approcha.

-« Y a-t-il un problème ? demanda-t-elle.

-Non non, tout va bien. Mais, je n’arrête pas de me demander une chose…

-Quoi ? a-t-elle dit en me regardant fixement.

-On est où là ? lui ai-je demandé.

-Et bien, c’est assez compliqué… nous sommes dans un endroit à la fois existant et inexistant… C’est un genre de lieu sacré qu’on vénère sans trop savoir si quelqu’un ici, va vous entendre. En fait, nous sommes en Grèce et la ville que tu vois là, c’est Athènes.

-Le Mont Olympe ?

-Oui.”

Je n’y croyais pas vraiment jusqu’à ce que le prétendu “Zeus” prit un véritable éclair dans sa main. Là, j’étais bluffé. Je n’en croyais pas mes yeux…Alors c’était vrai !!! Non, je ne pouvais pas m’y résoudre…Mais, “Zeus” pointa l’éclair dans ma direction et dit:

-”Par les pouvoirs qui me sont conférés et en tant que dieu, je te fais  .

Quelque chose m’enveloppa, quelque chose de chaud, agréable, doux…Quelques instant plus tard, je me trouvais dans un traîneaux digne d’Héphaïstos, avec une horde de petits lutins des forêts et huit magnifiques rennes dignes d’Artémis. 0 bord avait été chargée une hotte remplie de cadeaux divers et variés. Et c’est comme ça qu’est né le Père Noël…

Vous ne trouvez pas cette fin magnifique ?  Mais “chut”, tout cela reste entre nous hein….

L.D

TEXTE NUMERO 2

La naissance du Père-Noël

Il était une fois, il y a fort longtemps, un enfant. Celui-ci habitait un immense château, dans un pays très au nord, un endroit où il fait froid toute l’année. Dans cette gigantesque demeure, il ne manquait de rien car cet enfant vivait dans une famille fort riche : lorsqu’il voulait quelque chose, il l’obtenait. Dans le cas contraire, il s’énervait tellement qu’on lui donnait la chose souhaitée. Il faut dire que l’enfant était très capricieux.

Mais d’un autre côté, il avait une imagination débordante : s’il s’ennuyait, il était capable de confectionner à lui tout seul des jouets et autres objets tous aussi extraordinaires les uns que les autres pour se distraire.

Un jour ses parents en eurent assez de l’entendre se plaindre dès qu’il voulait quelque chose et décidèrent de lui donner une leçon. Ils firent venir un ami qui conduisait le traîneau à la perfection (ce qui est pratique lorsqu’on habite dans un pays bien souvent enneigé) puis ils firent venir leur fils en lui disant qu’il allait se promener avec un ami et qu’il allait découvrir comment on vivait en dehors de chez lui. Lorsqu’il commença son voyage, le petit vit des enfants qui étaient tristes, ne possédaient rien. Au fur et à mesure qu’il rencontrait des personnes malheureuses, il s’attendrissait. Arrivé chez lui, il courut dans sa chambre, ramassa ses jouets puis chercha un sac. Dès qu’il l’eut trouvé, il cacha le tout sous son lit et, quand il fut l’heure d’aller se coucher, il feignit de dormir jusqu’à minuit. A cette heure-là, donc, il se leva et après avoir vérifié que toute sa famille dormait, il alla se couvrir d’un chaud manteau rouge et sortit.

Dehors, il neigeait. L’enfant repensa à tous ceux qu’il avait vus dans la rue, sans maison, quelques heures auparavant. Avec ces pensées en tête, il s’empressa de distribuer ses dons aux plus démunis qu’il croisait, en espérant leur apporter un peu de bonheur.

Les jours suivants, il apprit à tricoter auprès de sa grand-mère, récolta d’autres jouets puis se rendit chez l’ami de ses parents lui proposer un plan : distribuer, chaque Noël, des cadeaux aux enfants du monde entier. L’autre était d’accord mais il fallait pouvoir aller extrêmement vite pour faire le tour du monde en une nuit. Cela dit, l’enfant réussit, je ne sais comment, à transformer le traîneau en fusée et, en grandissant, apprit à la conduire.

C’est ainsi qu’un enfant capricieux devint le Père Noël.

 

 TEXTE NUMERO 3

La naissance du Père Noël  – Qui a eu cette merveilleuse idée?

Monsieur Bens était un homme de prestige, un homme de qualité. Il demeurait dans une splendide maison du centre de Londres avec sa femme et ses cinq enfants. Comme chaque année, en décembre, Monsieur Bens répétait la même histoire aux enfants de la ville pour qu’ils aient enfin une réponse à cette question qu’ils demandaient chaque année à Noël. ‘Pourquoi gagne-t-on des cadeaux? Qui nous les offre ou les fabrique avec tant de soin et d’agilité?’ Telle était la question posée par chacun et chacune des enfants chaque année.

Il y a quelques années, Monsieur Bens avait passé de nombreuses heures à réfléchir à une réponse plausible à la question que son fils aîné lui avait justement demandé. Cette année-là, il avait voulu inventer un homme qui, aidé par de petits bonhommes, fabriquerait les cadeaux. Il ne comptait pas, bien sûr, sur les enfants plus âgés pour croire en son histoire, mais il voulut la raconter tout de même. Alors, depuis maintenant onze ans, Monsieur Bens se rendait chaque année sur la place pour raconter son histoire.

Comme chaque année, tous les enfants, les siens et ceux des autres, les petits et les grands, (qui l’attendaient déjà impatiemment sur la place,) se précipitèrent vers l’homme pour écouter son histoire…

« Il était une fois un jeune couple, Monsieur et Madame Claus. Un jour, lors d’un 24 décembre, leur premier fils vit la lumière du jour pour la première fois. Ce bébé était un magnifique nourrisson, et ils décidèrent de l’appeler Santa, un prénom qui veut dire ‘saint’ en espagnol, en italien et en portugais. Quelques années plus tard, malheureusement, quand le jeune Santa avait tout juste dix-sept ans, son père mourut d’une maladie très sévère, et ce fut à son fils de prendre sa place. Son père avait été un homme merveilleux, poursuivit Monsieur Bens malgré les têtes horrifiées des enfants à l’idée que le père soit mort quand son fils était si jeune. Il travaillait dans la fabrication de jouets à offrir aux enfants le 25 décembre. Il les fabriquait un à un, seul, accompagné par sa femme de temps en temps. Parfois il sculptait du bois, parfois il faisait des figurines en pâte à sel ou de la poterie. Parfois sa femme l’aidait en lui apprenant à faire des choses que les ignorants affirment comme des ‘activités de femmes’, telles que le tricot, la broderie, la couture, qui sont en fait des activités parfaitement adaptées aux hommes. Santa devrait maintenant prendre la place de son père dans cette fabrication indispensable de jouets, lui qui n’était, contrairement à ses parents, pas du tout agile avec ses mains. Il envoya alors à des centaines de milliers d’hommes et de femmes tout autour de la terre une lettre pour une proposition d’emploi, et une supplication d’aide, aussi, car noël arrivait à toute vitesse.

Une nuit qu’il dormait paisiblement dans son magnifique lit de noisetier, il fit un drôle de rêve: un petit lutin était venu lui rendre visite dans sa chambre et avait commencé à tricoter un pull-over bleu azur pour un enfant, avec une telle rapidité et un tel talent! Cela arrive, parfois, que l’on soit en train de rêver sans savoir que c’est réellement en train de se passer, et ce rêve-ci  était un de ceux-là. Santa ouvrit les paupières pour nulle raison et vit, par sa grande surprise, le même lutin, en train de tricoter le même pull-over avec autant d’agilité et de précaution que dans le rêve du désormais Monsieur Claus. Le jour venu, Santa alla voir le lutin de plus près, (cette fois sûr de ne pas être en train de rêver,) pour lui demander quel bon vent l’avait amené ici. Le petit bonhomme expliqua qu’il était venu tout droit du Pôle Nord pour voir Monsieur Claus en personne.

  • Je vis, dit-il de sa douce voix aiguë, avec mes trois-cent-quatre-vingt-dix-sept frères et sœurs, au Pôle Nord, comme je vous l’ai déjà dit. Je suis ici pour vous demander si nous pouvions peut-être vous aider dans la fabrication de vos humbles jouets, car nous nous ennuyons terriblement seuls sur ce vaste continent.  Nous sommes tous très habiles avec nos mains et très efficaces. Nous sommes aussi très fidèles et travailleurs. Vous n’aurez point besoin de nous payer en aucune façon, sauf avec de la gentillesse et de la bonté. Je suis le seul à être venu car nous les lutins n’aimons pas bien ces températures élevées, et elles peuvent nous rendre très malades. Si vous acceptiez notre aide, il faudrait donc que vous veniez vivre avec nous au Pôle Nord, et nous vous en serions hautement reconnaissants si vous faisiez ce choix. Nous vous avons donc tricoté ce manteau très chaud prévu à cet effet, ainsi que ce bonnet! et le lutin lui tendit un splendide manteau rouge tout plein de fourrure, ainsi qu’un bonnet triangulaire assortit.

Santa accepta aussitôt l’offre et s’en alla au Pôle Nord, accompagné de sa mère et de sa femme. Pour livrer les cadeaux, les lutins eurent l’idée d’utiliser leur magie pour créer une potion qui songerait à transformer de simples cerfs en de magnifiques rennes volants, qui tireraient le traîneau du désigné Père Noël dans le ciel jusqu’à chez les enfants. La tâche fut extrêmement difficile et affreusement longue, mais ils s’y parvinrent à temps pour livrer les cadeaux. (Les années d’avant, le père de Monsieur Claus avait demandé à chacun de venir chercher son cadeau auprès de lui, ce qui n’était pas la solution la plus efficace bien que c’était une des seules!)

Voilà comment et pourquoi vous recevez chaque année des cadeaux!»

Quand Monsieur Bens finit, tous et toutes étaient émerveillés et se turent pendant plusieurs  instants, les yeux écarquillés (et ils ne pensaient pas que c’était déjà la fin). Quand ils eurent compris, tous les enfants hurlèrent de joie et applaudirent le grand conteur. Chacun et chacune des enfants rentrèrent vite chez eux pour dormir une belle nuit avant Noël, pour laisser du temps au Père Noël pour passer. Monsieur Bens et les autres parents, quant à eux, s’en allèrent cacher des cadeaux sous leur sapin…

M.T.

 

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